Iles Eoliennes 26 août-6 septembre

Lipari – Stromboli – Vulcano

Nous quittons Bacoli à 10h30, après avoir fait les pleins d’eau, quelques emplettes et acheté du boute au ship local qui nous a fait mariné pour connaitre le prix de ses 8m de ficelle avant de finalement nous demander 2 euros…ça l’a bien fait rigoler de voir nos têtes dépitées et incrédules, c’est bien l’essentiel! Nous avons choisi de partir sans faire escale sur la coté Amalfitaine, qui a pourtant l’air magnifique. Mais nous cherchons à aller plus au Sud avant un coup de vent annoncé, et nous avons envie de mouillages plus calmes, sans fous du volants ni musique à tue tête, ce que ne semble pas pouvoir offrir cette côte fort touristique.

La fenêtre météo n’est pas idéale et nous faisons l’essentiel de la traversée au moteur. Nous faisons un peu de voile vers Capri, puis un peu plus tard, après avoir traversé une chasse de thons où nous avons vu les thons jaillir hors de l’eau à l’assaut de leurs proies. Damien était blême de ne pas avoir eu le temps de mettre sa canne dans ce paradis du pêcheur. A l’approche de iles Eoliennes, nous sommes accueillis par les dauphins, en nombre, sautant et nageant à l’étrave. C’est un spectacle dont on ne se lasse pas, absolument fantastique.

Nous arrivons sur la côte est de l’ile de Lipari et mouillons à midi à white Beach Lido. C’est un mouillage de sable, devant des falaises, que nous avons choisi en prévision du fort vent d’ouest annoncé. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, et de nombreux bateaux arrivent petit à petit, certains mouillant un peu trop près, ce qui leur a systématiquement valu un tonitruant « you are on my anchor » du capitaine.

Le sable est clair en raison de la présence d’une ancienne usine de traitement de pierre ponce. Le lendemain nous allons à Canetto, le village le plus proche, sans grand intérêt. Un bus la rallie à la ville de Lipari qui est elle animée et très jolie. Nous allons boire un verre et discutons avec des français qui nous conseillent d’absolument nous rendre à l’observatorio si nous allons sur l’ile de Stromboli.

Le 31 août, nous partons pour l’île de Stromboli. Comme toujours quand le temps nous bloque quelque part, nous sommes pressés de repartir. La navigation est agréable, à la voile. Il reste néanmoins une petite houle résiduelle qui ne nous permet de mouiller comme je l’avais envisagé au mouillage de Ficogrande. Nous essayons de trouver une place vers Punta Lena, mais il y a de nombreuses bouées d’amarrage et les profondeurs sont très importantes. Finalement, nous prenons une bouée pour 2 nuits à la marina Del Gabbiano, mais quelques bateaux sont à l’ancre au milieu.

Nous partons en annexe que nous posons, non sans difficulté, sur la plage de sable noir. Nous longeons la côte rocheuse et les maisons blanches, et continuons par une ruelle au bout de la plage de Ficogrande. La végétation luxuriante déborde les hauts murs blancs: bougainvilliers, hibiscus, frangipaniers, lauriers, les fleurs sont splendides. Un Piaggio endiablé nous sort de notre rêverie et nous nous plaquons contre le mur pour le laisser passer. Nous comprendrons vite qu’il s’agit, avec les voiturettes de golf, du moyen de transport principal sur l’île. Malgré l’étroitesse des ruelles, les stromboliens conduisent aussi vite que le permettent leurs Ape 50.

Le 1er Septembre, nous allons diner à l’osservatorio. Nous montons à flanc de volcan et contournons l’ile par l’est. La terrasse du restaurant est immense, et toutes les tables sont dressées. La nuit tombe vers 20h et le spectacle est époustouflant. Depuis notre arrivée à Lipari nous observions des nuages de fumée sortant du Stromboli. Mais là, nous voyons carrément des jets de lave, survenant toutes les 15-20 minutes, agrémentés des ahhh et des ohhh des convives. C’est assez fou d’être assis là à s’extasier alors que la phare de la Méditerranée gronde et menace aussi régulièrement!

Samedi 2 Septembre, nous partons pour l’île de Vulcano, au sud de Lipari. Nous mouillons derrière la jetée du port des navettes touristiques. Certaines font plus de vagues que d’autres, et notamment Eduardo, Ettore, Nathalie, Ricardo, les navettes sur foils qui rejoignent les iles à 35 noeuds! L’eau est troublée par le soufre et des bulles de gaz émanant du sol. Nous profitons de l’escale pour faire un peu de ravitaillement, mais les supérettes ne sont pas très bien achalandées. Le lendemain, nous partons pour l’ascension du cratère. Damien nous cueille quelques feuilles d’eucalyptus sur la route pour masquer les épouvantables odeurs de soufre qui se dégagent des fumerolles. L’ascension n’est finalement pas trop pénible pour nos nez, et la vue depuis le cratère vaut le détour.

Un commentaire

  1. Super belle vos photos❤️‍🔥, vous nous manquez beaucoup!!!
    Louison et Charlotte Rey

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